> Octobre 2001

Frédéric

Bonjour,
Enfin un site à la hauteur du personnage. Sobre, clair et inventif, je pense au sommaire associant des photos, ce site est un plaisir.
Un seul reproche, pour moi Desproges c'est surtout une voix, un phrasé indissociable de ces textes. Vous devriez réfléchir dans cette direction. Merci.
Etonnant, Non !


Stéphane

Merci pour ce site très agréable mais après un bon bout de lecture, j'ai plein de lignes devant les yeux.
Peut-être un peu de son me les reposerait et rafrîchirait mes tympans.
Voilà mon commentaire, vous en faites ce que bon vous semble.

Vous avez raison. Nous avons résolu certains problèmes de droits ce qui nous permet de vous agrémenter l’oreille.
Cordialement.
La rédaction.

Smal

S'J'avais dix ans en 1983, et un bouquin de Pierre Desproges m'est échu dans les mains ; depuis, il en est reparti, merci, je peux à nouveau tenir des couverts. Par contre, mon esprit a été à jamais vicié : plus jamais la connerie n'y a eu prise...
Et là, que j'ai vingt-huit ans, que je suis futur prof de français, éditorialiste occasionnel, amuseur souvent, amusant parfois, je me demande toujours ce qu'il dirait ou écrirait de ce qui nous entoure, et, ne riez pas, un sourire remonte du fond de moi, se pose sur mes lèvres, et, ne riez toujours pas, je trouve un surcroît de courage à avancer.
Voilà pourquoi je perds mon temps à surfer (mais qu'aurait-il dit de cette pratique, le bougre ?...) ce mercredi matin, au lieu de faire la grasse matinée.
Bien à vous, d'humour et de cynisme, alors forcément Desproges, c'est un type génial que ce soit pour les formules bien écrites et frappées, ou pour les positions atypiques (un misanthrope n’est pas vraiment populaire normalement), pleines de 2nd degré. Votre site lui rend hommage avec TACT (et c'est rare), vous respectez le personnage qu'il s'est créé. Formidable !

Karl

Bravo bravo bravo et plein de bravos pour le site. On en a pour son pognon, c'est très fort. Plus sérieusement, je suis un fan fou furieux de le Pierre, depuis l'âge de tout petit. Mes camarades de classe le trouvaient "compliqué", et ne captaient strictement rien à la minute nécessaire. J'étais fier de leur être supérieur, et les méprisais. C'était bien.
Desproges a toujours été pour moi la représentation de ce que j'avais dans la tête, mais en mieux. En plus drôle et charmant et sauvage et séduisant.
Le jour de sa mort, j'avais 14 ans et j'étais effondré. C'était pas du jeu, merde. Ma mère, devant ma mine dépitée, a juste sorti "Desproges, il faisait pas une pub pour des pâtes un moment? J'aimais pas trop" Ce jour-là, j'ai compris que j'allais commencer à boire très tôt. ?
Aujourd'hui encore, il m'accompagne. Mes livres de Desproges dans la bibliothèque sont tout jaunes et tout sales, mais ce sont mes livres. Et même si je connais presque par cœur tout ce qui s'y trouve, ben c'est bien quand même.
Alors, oui, je veux de la news, y'a intérêt, faut pas déconner.

Guillaume

À l’instar de Georges (dont on fête la disparition aujourd'hui) parlant à Pierre, je vous dirais : "J'aime beaucoup ce que vous faîtes"
En espérant que vous aussi vous aimez ce que vous faites.
Sincères salutations.

Matthieu

Je suis actuellement en maitrise de philosophie. Il se trouve que le sujet de mon mémoire est fortemment lié avec les activités de votre site. Il s'intitule en effet: “ Cynisme grec et Cynisme de Pierre Desproges". J'aurais le plus grand plaisir à recevoir des informations que vous pouvez posséder quant à ce sujet. Il est évident que je peux éventuellement vous faire parvenir un exemplaire du sus-cité memoire dès que sa rédaction sera achevée.
Cordialement vôtre.

Stéphane

Desproges est mort du cancer du poumon. Le tabac, c'est comme les religions, ça finit toujours par tuer ses pratiquants.

Eric

Merci pour ce site qui pérennise à merveille le travail de PIERRE DESPROGES, l'indépendance d'esprit ayant encore droit de citer en cette "époque troublée".
Au vue de l'actualité actuelle, j'imagine ce que PIERRE dirait de tous ces intégristes, de tous ces mollahs, de tous ces politiciens véreux, de tous ces footballeurs surpayés...
Et je ris sans savoir, seulement en imaginant.
Je suis jeune, j'ai 28 ans, j'ai mal connu PIERRE de son vivant et je le regrette. Mieux vaut tard que jamais...
"Si t'avais eu l'amabilité de m'attendre, ca m'aurait pas déplu".

Florence

J'ai 29 ans et j'ai grandi en écoutant Pierre Desproges avec "la minute nécessaire...", " le tribunal des flagrants délires". Il était odieux et touchant, tendre, émouvant et en même temps "tête à claque", mais surtout : il nous permettait de rire de tout, jamais vulgaire et d'une culture et d'une aisance grammaticale à couper le souffle... Bref, des années après, je continue à écouter ses réquisitoires en riant toujours autant, même si je les connais par cœur, à lire ses bouquins même si je les connais aussi par cœur !
Merci Pierre de nous avoir fait rire aux larmes et de continuer. Ils n'ont pas fini de se marrer là-haut...

Vincent
Je n'aurais qu'un mot : encore !