Un grand merci à tous pour vos nombreux petits mots. A ceux qui ne reçoivent pas de réponses : c’est toujours parce qu’il y a une erreur d’adresse et le courrier nous revient !
Nous ne pouvons pas tous vous mettre en ligne, mais voici quelques missives :


> Mai 2001

Alain :

Je suis très heureux du suivi de ce site. En effet j'ai toujours un réel plaisir à retrouver la verve de Pierre Desproges. Il n'y a pas beaucoup de comiques artistes (à son niveau le maniement des mots est un art) qui lui arrive à la cheville. Je trouve qu'il est fort boudé des médias en général.
Au plaisir de vous lire
.


Grégoire :

C'est avec beaucoup de curiosité et d'émotions que j'ai dévoré ce site.
J'avoue éprouver un sentiment étrange quand à Pierre... celui d'un fils, ébranlé par la tendresse de son père. Peut-être est-ce parce que celle-ci m'a manqué et me manque encore.
Pierre semblait nager dans l'essentiel, prenant le seul temps de la vie ; celui des saisons. Tout est dit, si justement. Et la justesse est une chose fascinante!
Je pense souvent à lui, dans ma vie de tous les jours. Il m'aide à rire de cette vie souvent aléatoire et tortueuse : cet éternel chantier qu'il faut sans cesse reconstruire plus beau et plus solide, au fil de ses embûches et de ses merveilles.
Le grand amour qui semblait habiter Pierre est vraiment palpable à travers ce qu'il nous livre de sa vision. Son regard incroyablement vivant, son petit sourire, son air qui dit "j'ai tou vu!"... Pierre nous est intime, très vite. Il nous apprend ce que l'on sait déjà, mais de façon percutante et sans jamais juger pour condamner, mais en laissant toujours à l'autre une chance de s'améliorer. Il semble dire à l'autre ce qu'Hugo écrit dans la préface des Contemplations : "Ah!... insensé, toi qui croit que je ne suis pas toi!"
On comprend pourquoi Pierre a "chialé comme un môme" le jour de la mort de Brassens!
Chère Hélène, j'aurais été heureux de vous rencontrer, ainsi que Pierre, Marie et Perrine. Mais je crois beaucoup en la communion des coeurs (que l'on appelle aussi autrement...).
Alors permettez-moi de penser très fort à vous tous pour vous encouragez à poursuivre ce que vous faites comme vous le faites.
Je vous embrasse (vous le permettrez).
Grégoire, 22 ans, étudiant en Histoire à la Sorbonne.


Raymond :

Je viens de découvrir ce site qui m'a été signalé par un ami.
Je suis moi-même un admirateur de longue date de Pierre Desproges que je n'ai malheureusement pas eu le bonheur de voir sur scène. Par contre la lecture de ses écrits et l'écoute de ses enregistrements provoquent toujours en moi la même jubilation que celle, autrefois tant attendue, des ineffables "Minutes nécessaires de Monsieur Cyclopède".
L'exploration de ces pages est donc un vrai bonheur d'humour féroce et tendre et de profonde humanité.
Il y a quelque temps, trouvant qu'internet ne donnait pas à Pierre Desproges la place qu'il mérite, j'ai ajouté un de ses textes et une photo sur mon site personnel:
http://www.xs4all.nl/~rroumeas/ (rubrique humour)


Sylvain :

On me demande souvent pourquoi je suis fan de Pierre Desproges... à première vue ce n'est pourtant pas très compliqué à comprendre, sauf que moi j'ai 20 et que je n'ai aucun souvenir de Pierre !! Et c'est pour ça que les adultes (j'entends par là les personnes qui sont contre les jeunes ! ) sont étonnés lorsque j'avoue mon admiration pour Mr Desproges…


Alexandre :

Je n'ai pratiquement que deux mots à dire. Bravo et merci.
Bravo pour la qualité du site, sa facilité de navigation et les trésors qu'il contient.
Merci de l'avoir réalisé et de nous permettre enfin d'avoir la plus précise des visions (autant qu'il en est possible) de Pierre Desproges.
Continuez sans faire attention aux cuistres de tout poil qui critiquent ce site: il est trop important.
Alexandre, 18 ans, Suisse


Jérémy :

Bonjour,

Je voulais tout d'abord vous féliciter pour votre site, que j'aime vraiment beaucoup, et apporter un modeste témoignage autobiographique sur le "cher disparu". Il se trouve qu'en 1986, j'ai eu la chance de voir Desproges sur scène, au théâtre Grévin. J'avais 12 ans, et mes parents, qui étaient fans (y en avait-il tant que cela, quand il était vivant ?) avaient décidé de m'emmener au nouveau spectacle de l'artiste. Ironie du sort, initialement, nous devions aller voir Coluche, mais le jour où ma mère réserve les places (19 juin 1986), l'humoriste passe l'arme à gauche. Rétrospectivement, je ne pense pas que nous ayons perdu au change, mais à l'époque, j'étais plus fan du "gros"... plus spectaculaire sans doute, plus attrayant au premier degré pour l'enfant que j'étais. Je connaissais Desproges, mais comme je ne comprenais pas tout, ça m'emmerdait un peu.

Donc,le théâtre Grévin... ce soir-là, je me souviens que j'ai pris les mots de Desproges dans la figure... je commençais à écrire un peu pour moi, et j'ai vraiment trouvé que Desproges maniait bien la langue française (cf le fameux "cocktail Cicéron-Vialatte", dixit Télérama)... même si encore une fois, je n'ai pas tout saisi (notamment la blague sur Petiot... je me souviens avoir demandé à ma mère qui était ce personnage... "Je t'expliquerai après"... bon...). Les mois qui ont suivi, j'ai essayé d'imiter le style fleuri de Desproges, d'après ce que j'en avais compris... bien sûr, ça n'avait pas de consistance particulière, mais c'est de là qu'est née ma passion pour l'humoriste.

Quand "Les chroniques" sont sorties -il me semble que c'était début 87 en livre, je me suis précipité dessus. Et puis, j'ai continué avec les autres ouvrages...

Le jour où Desproges est mort, j'ai été triste bien sûr, et très étonné, car j'ignorais vraiment qu'il fût malade, et je me rappelle l'avoir appris à la radio, avant de partir à l'école. Deux mois auparavant, je l'avais vu à "Nulle part ailleurs", et il me semblait en bonne forme (il avait dit notamment que les Nuls le faisaient plus rire que Molière, ce qui m'avait mis en joie, car Poquelin me sortait par les yeux à cette époque.)... bref... après, la postérité a fait son oeuvre, je me suis délecté des "Fonds de tiroir", en seconde, et quelques années plus tard, je suis devenu prof de français... je ne sais pas si cela a un quelconque rapport avec Desproges... ce que je sais, c'est que le bon Pierrot m'a donné le goût des mots comme Brassens, qu'il admirait tant...

Je pense qu'il faudra un jour se pencher sur le style de Desproges, lui consacrer une étude universitaire (mais l'entreprise ne risque-t-elle pas de le fossiliser? Avec un bougre de ce type, il ne faut surtout pas pontifier...).

A défaut, on pourrait toujours l'exploiter en classe... qui d'autre que lui a su définir avec autant de drôlerie les possibilités infinies du zeugma? Au moins, avec les exemples de Desproges, les lycéens retiendraient mieux la définition des figures de style, et ils rigoleraient un peu plus...en revanche, je ne sais pas si les inspecteurs apprécieraient...
Bien à vous


Pierre-Emmanuel :

"Je m'appelle Perrine,
J'aime ma maman
Elle est dans la marine
C'est emmerdant"

Je sais donc depuis deux minutes que Perrine était bien sa fille.
J'ai une immense admiration pour Pierre. J'ai eu 25 ans hier. Je serais différent s'il n'avait pas existé. Le nombre de gens que je n'ai pas rencontré physiquement et dont je peux dire ça aujourd'hui, peut se compter sur les doigts d'une main de lépreux.
Bise respectueuse (que PMP transmettra j'en suis sûr) à Perrine, Marie et Hélène.


Christophe :

Merci pour ce site,
Je redécouvre Pierre Desproges actuellement, j'étais trop jeune (j'ai 27 ans).
J'ai maintenant deux objectifs : écrire comme Boris Vian et parler comme Pierre Desproges.
Il est vraiment con d'être mort celui-là, enfin je vous en prie


Mathurin :

C'est bon de retrouver les hurlements de chats écorchés,de Pierre Desproges
En fait c'est surtout un message d'espoir pour nous autres,les obscurs et les sans grades, étouffés par l'arrogance du politiquement correct.


Didier :

J'ai un patron tellement con que sans vous je me serais déjà syndiqué. C'est vous dire ce que je vous dois.
Toute ma tendresse à la veuve et aux petiotes, comme ça, venu de nulle part, parce que c'est gratuit.


Matthieu :

Monsieur Pierre Desproges, je l'aime beaucoup.
J'étais un très jeune de 10 ans qui attendait la fin des jeux de 20 h pour voir un monsieur bizarre avec sa tête dans une pendule faire des bétises à la télé. Après j'étais un jeune de 16 ans quand je l'ai vu à Beauvais en 1986, maintenant je suis un moins jeune de 30 ans qui s'ennuie un bout sans lui.


Simon :

Malgré de toujours épidermiques réactions face à la protection de la propriété intellectuelle, et aux navrantes poursuites judiciaires qu'elle suscite, je suis bien content de trouver un site officiel aussi bien fait et entretenu.


Mickaël :

Quel régal !
Dans ma bibliothèque, les livres du maître faisaient comme lui: semblant de dormir. Votre site donne illico l'envie d'aller les réveiller.
Un regret cependant : un peu comme lorsqu'on s'est un peu accoutumé au caillou dans sa chaussure et qu'on l'oublie, c'est quand on reprend conscience qu'il se remet à faire souffrir. Maintenant Desproges va me remanquer.
Heureusement on sait où le retrouver : dans nos meilleurs fou-rires.
Vivons heureux en attendant de revivre !


Stéphanie :

De Pierre Desproges, je me souvenais d'abord des éclats de rire de ma mère quand elle écoutait les flagrants délires. Et ma mère riant, croyez-moi est un souvenir adorable. Moi, j'étais un peu trop jeune et immature pour tout en comprendre et profiter de ce qu'il soit en vie pour l'apprécier. Je n'aime pas la dévotion pour les "chers disparus". Mais le fait est là : je n'ai découvert, vraiment découvert Pierre Desproges que plus tard, bien trop tard pour le voir autrement que sur vidéo. C'est un vrai regret parce qu'aujourd'hui, j'ai les mêmes éclats de rire que ma mère (et pas seulement pour les flagrants délires...) Bref. Ceci étant, je voulais juste émettre un regret (ça se dit ça "émettre un regret ?") : j'ai cherché en vain les susnommés Flagrants Délires en audio. Renseignements pris, il paraîtrait que le tirage de ceux-ci serait épuisé et loin d'être repris ! Est-ce donc vrai ? Un dernier mot avant de signer : j'ai lu le livre sur Pierre Desproges, j'ai trouvé le personnage encore plus attachant que je ne le pensais. Non, non, je n'ai pas eu de promotion sur le cirage... à bientôt et merci pour le site.


Christophe :

Aimant beaucoup ce qu'a pu faire ou écrire Pierre Desproges, je vous signale que j'ai fait sur ma page perso un lien conduisant à la vôtre (dans la rubrique "divers" de ma page de liens).
L'adresse de ma page :
http://www.chez.com/onclenoy
Ce lien vaut ce qu'il vaut (ma page n'a pas une énorme popularité), mais je tenais à vous le signaler...